C'est un facteur très important pour leur bonne qualité de vie et de santé. Bien qu'il existe certains principes alimentaires de base pour tous les patients hémodialysés, le régime alimentaire doit être individualisé en fonction de l'âge, les maladies coexistantes et de l'activité de chaque patient.

Règles de base de l'alimentation

1. Apport en liquides équilibré
Cela dépend de la diurèse résiduelle. En règle générale, l'apport hydrique est limité et prélevé dans l'eau d'alimentation. Dans la lutte contre la soif, l'apport en sel est recommandé. Une consommation excessive de liquide peut entraîner un œdème pulmonaire.

2. Apport limité de potassium
Les aliments riches en potassium sont les fruits et les légumes. Leur consommation doit être limitée. Il est également nécessaire de les préparer.

  • Coupez les fruits et légumes en petits morceaux avant de les manger.
  • Nettoyez la peau des légumes et des fruits tels que: pommes de terre, tomates, carottes, pommes, poires.
  • Laissez les légumes dans suffisamment d'eau pendant au moins deux heures avant la cuisson. Ensuite, rincez-les, faites bouillir pendant cinq minutes dans une grande quantité d'eau et égouttez. Rafraîchissez l'eau et poursuivez la cuisson normalement.

Trop de potassium peut provoquer une hyperkaliémie et des arythmies dangereuses.

3. Apport limité de phosphore
Les aliments riches en phosphore sont les produits laitiers, les légumineuses et les céréales. Le phosphore, en raison de son élimination réduite du rein à l'insuffisance rénale, lorsqu'il est en excès dans le corps hématopoïétique, s'accumule et provoque une hyperparathyroïdie avec des lésions squelettiques et extracorporelles qui endommagent la vie à long terme du patient et affectent la qualité.

4. Nutrition
Les besoins énergétiques des reins dépendent en grande partie de leur activité physique, mais le contenu calorique des patients hémodialysés doit être suffisant pour prévenir le catabolisme (dégradation des tissus musculaires).

Chaque personne étant individuelle, le régime alimentaire doit être personnalisé et adapté en conséquence et les conditions socio-économiques des patients doivent être prises en compte.